L’Union Européenne (UE) a, lundi dernier, réagi avec une grande inquiétude aux condamnations à mort prononcées par la justice militaire en République Démocratique du Congo (RDC) à l’encontre de 37 individus, dont six étrangers, dans le cadre du procès lié à la tentation de coup d’État du 19 mai 2024 à Kinshasa.
Dans un communiqué, l’UE a réaffirmé sa position ferme contre la peine de mort, qu’elle juge incompatible avec le droit inaliénable à la vie et contraire à la dignité humaine.
L’institution européenne rappelle que cette sentence est cruelle, inhumaine, et dégradante, tout en soulignant son inefficacité en tant que mesure dissuasive contre les crimes et les risques irréversibles d’erreurs judiciaires.
L’UE a également mis l’accent sur l’importance du respect des droits des accusés, notamment leur droit à un procès équitable, en conformité avec les engagements internationaux de la RDC.
Tout en réitérant ses appels pour la suppression de la peine capitale, l’Union européenne exhorte les autorités congolaises à réintroduire le moratoire qui avait été observé jusque-là dans le pays.
Samuel MUTONI