La plaidoirie de l’affaire portant sur le coup d’État manqué et l’attaque de la résidence de Vital Kamerhe a commencé le lundi 26 août 2024 devant le tribunal militaire de garnison de la Gombe, en audience foraine à la prison militaire de Ndolo. Ce sont les parties civiles qui ont ouvert les débats. Parmi elles, la République Démocratique du Congo a demandé 250 millions de dollars américains en réparation.
La première partie civile à prendre la parole a été la République. Dans son exposé, elle affirme avoir subi à la fois des préjudices moraux et matériels. Elle explique que les préjudices moraux découlent en premier lieu des idées véhiculées par l’étranger, provoquant chez les Congolais une perte de confiance dans le pays et incitant certains citoyens à se rebeller contre les institutions en place. Elle justifie également ces préjudices moraux par la peur instillée dans la population lors des attaques survenues dans la nuit du 18 au 19 mai 2024.
Rédaction