Alors que les débats autour de son procès continuent d’enflammer la scène politique congolaise, Joseph Kabila demeure silencieux. Plusieurs de ses partisans et proches ont dénoncé une procédure qu’ils qualifient de « procès de la honte », mais l’ex-chef de l’État n’a fait aucune déclaration publique depuis son allocution à la Nation, le 23 mai dernier.
Un procès historique et controversé
La justice militaire, qu’il a lui-même contribué à façonner au cours de ses années au pouvoir, remet aujourd’hui en cause de nombreux aspects de son identité : sa nationalité, son patronyme, sa filiation, son parcours scolaire et académique, ses victoires militaires et même son âge. Autant d’éléments désormais placés sous le feu des projecteurs dans un contexte judiciaire sans précédent.
Des accusations lourdes de conséquences
Selon l’accusation, Joseph Kabila aurait dirigé la coalition rebelle AFC-M23, un grief qui lui vaut aujourd’hui d’être poursuivi pour trahison et crimes graves contre la nation. La peine capitale a été requise à son encontre, une première depuis l’accession de la République démocratique du Congo à l’indépendance, il y a 65 ans.
Rédaction