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vendredi, juin 27, 2025

Quand Tshisekedi tague Katumbi et Kabila : vers une crise politique tranchante

En République démocratique du Congo, la polarisation politique s’est intensifiée de manière préoccupante. Chaque acteur politique cherche à attirer l’attention de son côté, laissant le peuple démuni face à la famine. Le président congolais, Félix Antoine Tshisekedi, a déclaré clairement qu’il était la cible d’attaques, principalement de la part de l’opposition. Lors d’une interview à Topcongo depuis Bruxelles, il a accusé Joseph Kabila d’être derrière un mouvement insurrectionnel.

Une accusation qui n’a pas laissé les partisans de cet ancien chef de l’État indifférents. « La stratégie de bouc émissaire ne convainc plus », C’est la phrase juste lancée par Néhémie Mwilanya, ancien directeur de cabinet de Joseph Kabila et cadre du Front commun pour le Congo (FCC), pour répondre à cette accusations.

Joseph Kabila est accusé d’être derrière la rébellion de l’AFC, ce qui a attisé les tensions politiques en République démocratique du Congo. Le camp de l’ancien chef de l’État se plaint d’être victime de provocations. La convocation de Janette, la sœur jumelle de Joseph Kabila, par les services de renseignement militaire, l’expulsion de Zoé Kabila et la tentative d’attaque de sa résidence, ainsi que les inquiétudes concernant l’ancienne première dame, ont exacerbé les tensions. Tout cela est considéré comme le franchissement d’une limite rouge.

La suite des événements laisse entrevoir une crise politique imminente. Une fissure est désormais perceptible. Joseph Kabila et Moïse Katumbi sembleraient avoir des intérêts communs pour défendre le grand Katanga, suite à leur réconciliation. Un message du président Tshisekedi à ces deux opposants a ravivé les intentions de ceux qui semblent favoriser le chaos pour prendre le pouvoir. Mais, cette fois-ci le peuple congolais est plus que mature pour saisir les enjeux.

L’opposition et la rébellion : stratégie du régime ou accusations fondées ?

Moïse Katumbi, qui a été candidat à l’élection présidentielle de décembre 2023, a été visé par des accusations émanant de certaines personnes proches du régime Tshisekedi. Plusieurs voix ont suggéré publiquement que le parti Ensemble était complice de pays agresseurs tels que le Rwanda. À l’époque, un proche de l’opposant Katumbi, Salomon Kalonda, aujourd’hui sénateur, a été arrêté et conduit à la prison militaire de Ndolo, tandis que sa résidence a été perquisitionnée.

Pendant la campagne électorale, les accusations contre certains opposants, dont Moïse Katumbi, de ne pas nommer ouvertement le Rwanda comme pays agresseur, ont été réitérées. À ce jour, aucune accusation n’a été étayée par un procès dans cette affaire.

«L’opposition et les rebelles», résonne le discours monotone de diabolisation politique serait dirigé contre les opposants. Un rythme similaire se dessine lors des accusations contre Joseph Kabila.

Devant les éléments qui semblent être à la fois du chantage, de l’outrage et des indices de vérité, plusieurs questions se posent.

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