Raoul Shungu, l’entraîneur chevronné, a fait un retour attendu à la tête de l’AS Vita Club, à la veille du match retour crucial contre Stellenbosch FC en Coupe de la Confédération de la CAF. Après une défaite 2-0 à l’aller en Afrique du Sud, Vita Club est sous pression pour renverser la situation lors du match retour.
En conférence de presse, Shungu s’est exprimé avec assurance : « Je n’ai plus rien à prouver. Après 32 ans de carrière et plus de 32 trophées à mon actif, je n’accepte ce défi que par amour pour Vita Club. » Ces propos soulignent son engagement personnel envers le club et son histoire avec l’équipe kinoise. Selon lui, ce n’est ni la gloire ni la reconnaissance qui l’ont poussé à accepter cette mission, mais son profond attachement à l’équipe et son désir de l’aider à surmonter une situation difficile.
Il a également abordé les risques liés à sa prise de fonction en pleine compétition. « Il faut du courage pour reprendre une équipe que l’on n’a pas préparée, et immédiatement on exige des résultats. Un autre entraîneur aurait peut-être refusé ce défi, car c’est trop risqué. », des propos témoignent de la difficulté de sa mission, tout en mettant en avant son expérience et sa capacité à gérer la pression.
Le coach a reconnu les attentes des fans et de la direction, mais a insisté sur l’importance de l’amour qu’il porte au club : « En tant qu’entraîneur, on sait ce qu’on vaut et on accepte ce qu’on va faire demain. Ce que je fais, c’est par beaucoup d’amour. »
Ce match contre Stellenbosch FC, prévu demain à 15h30 au stade des martyrs, représente une opportunité pour Shungu de remettre Vita Club sur les rails et de raviver l’espoir de qualification.
Samuel MUTONI