Une femme d’une vingtaine d’années, suspectée d’entretenir des liens avec les rebelles du M23, a été arrêtée par les services de sécurité à Tchomia, un poste frontalier situé sur les rives du lac Albert, dans le territoire de Djugu en Ituri.
Originaire de Buguma, en Ouganda, cette femme transportait un drone, un ordinateur, une caméra de surveillance et des produits pharmaceutiques. Selon des sources sécuritaires, ces derniers étaient destinés à la fabrication de dispositifs explosifs artisanaux, une méthode couramment utilisée par les rebelles du M23 pour créer des pièges.
Après son arrestation, la suspecte a été remise au commandant de la force navale des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC), qui l’a ensuite transférée à Bunia pour des interrogatoires approfondis.
La milice CRP, considérée comme la vitrine de l’AFC-M23 en Ituri, cherche à s’emparer de la ville de Bunia. Des affrontements avec les FARDC se poursuivent depuis plusieurs jours, malgré les pertes infligées par l’armée congolaise.
En réponse à cette escalade de violence, des mesures de sécurité ont été renforcées autour de Bunia et dans d’autres zones de la province afin de contrer cette déstabilisation. Récemment, plus de 50 miliciens se sont rendus aux FARDC, témoignant des difficultés rencontrées par la rébellion face à l’intensification des opérations militaires.
La situation en Ituri reste préoccupante, et les autorités continuent de surveiller de près l’évolution des événements.
Rédaction