Ce Jeudi 08 2024, la justice militaire de la République démocratique du Congo a condamné à la peine de mort Corneille Nangaa, chef du mouvement militaire Alliance du Fleuve Congo (AFC), pour des crimes de guerre, sa participation à un mouvement insurrectionnel et trahison. Nangaa est allié des terroristes du M23. Il est activement recherché par la justice congolaise, qui a ordonné son arrestation immédiate et la confiscation de ses biens.
Dans la même perspective, le ministre de la justice et de garde sceaux, Constant Mutamba a fait remarquer que après cet arrêt que des mandats d’arrêt internationaux seront lancer pour que Nangaa et ses alliés de l’AFC/M23 condamnés également à une peine de mort soient arrêtés et extradés.
« Pour Corneille Nangaa et les autres qui sont en fuite, nous allons lancer des mandats d’arrêt au niveau international pour les appréhender et qu’ils soient extradés en RDC afin de purger leur peine », a-t-il déclaré.
Face à cette condamnation, le président de l’AFC, Corneille Nanga, réagit en parlant d’une « Aventure d’une justice malade au service de Mr Tshisekedi dans une démocratie vermoulue. Cette épopée judiciaire nauséabonde conforte le combat pour la normalité démocratique en RDC. Tous les actes de justice posés sous Tshisekedi (fraudeur des élections de décembre 2023), sont nuls et de nul effet. Depuis le début de ce simulacre de procès, nous sommes débordés d’adhésions et de soutiens».
Le 24 juillet 2024, la Cour militaire de Kinshasa/Gombe a commencé le procès public du chef du mouvement politico-militaire Alliance Fleuve Congo (AFC), Corneille Nangaa, ainsi que vingt-quatre autres prévenus accusés de rébellion contre la République.
Lors de l’audience du lundi 29 juillet 2024, Vianney Kazarama, autrefois porte-parole du mouvement rebelle en 2012, a été ajoutée à la liste des prévenus parmi les cinq qui ont comparu, les autres étant « en fuite ».
L’ancien président de la Commission Électorale Nationale Indépendante, Corneille Nangaa, et ses co-accusés sont accusés de crimes de guerre, de participation à un groupe criminel et de trahison. Ils sont accusés d’avoir formé un groupe armé qui se bat aux côtés de l’armée rwandaise contre l’armée régulière. Les 21 prévenus absents sont jugés par défaut.
Rédaction