Au terme de sa visite d’État de trois jours en Hongrie, le chef de l’État congolais Félix Tshisekedi a répondu aux moults préoccupations des congolais y vivant sur le climat politique en RDC. Sur la question d’un potentiel dialogue, le premier citoyen congolais a dit ne pas être à l’initiative de cette action.
À l’en croire, cette proposition n’est pas un impératif, puisqu’aucune crise politique ne l’oblige. Il s’est en outre dédouané, lui et sa famille politique d’être en amont de l’initiative en affirmant que c’est l’opposition qui souhaite un rapprochement, tout en laissant une brèche à cette dernière.
Par ailleurs, il a précisé qu’il a toujours les bras ouverts pour parler avec quiconque le voudrait. Ce débat ne concerne ni sa personne , ni sa famille politique, tout en soulignant que ceux qui parlent du dialogue, ils parlent peut-être de leur volonté à vouloir parler avec eux », des mots qui divise l’opinion publique, faisant couler encre et salive, dit-il.
« Je ne suis pas à l’origine d’une telle initiative car pour moi , le pays n’est pas en crise politique pour chercher à obtenir encore des dialogues qui vont aboutir sur des arrangements, nous ne voyons pas ni la nécessité ni l’urgence (…) », a-t-il déclaré.
Il est important de noter que cette réaction à chaud intervient quelques jours après que l’opposant Martin Fayulu ait sollicité un dialogue entre la classe politique. Selon lui, le but est de renforcer la cohésion nationale et de soutenir l’intégrité territoriale de la République démocratique du Congo (RDC), alors que le pays fait face à une agression du Rwanda sous couvert du groupe rebelle M23.
Samuel MUTONI