Le dossier de Chérubin Okende, ancien ministre congolais des Transports et figure de l’opposition politique en République Démocratique du Congo (RDC), sera examiné par le Comité des Droits de l’Homme des parlementaires lors de la prochaine session de l’Union Interparlementaire (UIP), qui se tiendra à Genève du 13 au 17 octobre 2024, a confirmé Laurent Onyemba, avocat de la famille Okende.
Le Comité des Droits de l’Homme des parlementaires, organe de l’UIP, est saisi de ce dossier en raison de la sensibilité du cas, qui touche à la protection des droits des parlementaires et à la liberté d’expression.
L’affaire Chérubin Okende, qui a choqué l’opinion publique congolaise, fait suite à son assassinat en juillet 2024. Depuis lors, les circonstances entourant sa mort n’ont cessé de susciter de vives interrogations au sein de la classe politique et de la société civile.
De nombreuses voix s’élèvent pour réclamer justice et vérité sur cette disparition tragique, considérée par beaucoup comme un assassinat à caractère politique.
L’UIP, dont l’un des rôles est de veiller au respect des droits des élus à travers le monde, examinera les éléments concernant la mort de Chérubin Okende dans le but de faire la lumière sur cet assassinat et d’encourager les autorités congolaises à mener une enquête transparente et impartiale.
Pour la famille d’Okende, cette audience au sein de l’UIP constitue une étape décisive dans leur quête de justice. Me Laurent Onyemba, avocat de la famille, a exprimé l’espoir que cette procédure internationale permettra de faire avancer les investigations, souvent critiquées pour leur lenteur en RDC.
Samuel MUTONI