Lors de la 43e réunion du Conseil des ministres, le président Félix Tshisekedi a souligné la nécessité pour la République démocratique du Congo (RDC) de se doter de normes environnementales claires et efficaces afin de garantir la qualité de l’air, de l’eau et du sol. Il a mis en évidence les conséquences néfastes de l’absence de telles normes, notamment la prolifération de déchets et la dégradation de l’environnement.
La ministre de la Culture, Yolande Elebe, a relayé les propos du président, soulignant que « l’absence de normes environnementales engendre de nombreuses conséquences néfastes. Les producteurs, exploitants et autres opérateurs économiques génèrent des déchets sous diverses formes : rejet, déversement ou émission, sans disposer de seuil de référence réglementaire définissant les limites acceptables pour les paramètres physico-chimiques dans l’environnement ».
Cette initiative s’inscrit dans une volonté plus large du gouvernement congolais de renforcer la gouvernance environnementale et de mettre en place des mécanismes efficaces pour la protection de l’environnement. Elle vise à aligner la RDC sur les standards internationaux en matière de gestion environnementale, tout en répondant aux défis spécifiques du pays.
La mise en œuvre de ces normes devrait permettre de mieux encadrer les activités industrielles, commerciales et agricoles, en fixant des seuils réglementaires pour les émissions et les rejets, et en instaurant des mécanismes de contrôle et de sanction en cas de non-conformité. Elle devrait également favoriser une prise de conscience collective sur l’importance de la préservation de l’environnement pour le bien-être des populations et le développement durable du pays.