Le Tribunal militaire de garnison de Ndolo a condamnés 37 des 51 prévenus du coup d’État raté du 19 mai à Kinshasa à une peine de mort. Il s’agit précisément de Marcel Malanga fils de Christian Malanga et Jean-Jacques Wondo, belge d’origine congolaise et expert en sécurité militaire, y compris les deux citoyens américains.
Ces 51 personnes étaient déférées devant les juges du tribunal militaires pour les infractions de terrorisme, de détention illégale d’armes et munitions de guerre, de tentative d’assassinat, d’association des malfaiteurs, mais aussi de meurtre et de financement du terrorisme.
Par ailleurs, elles étaient également accusées par le ministère public d’avoir tenté le coup d’État en République démocratique du Congo, la nuit du 18 au 19 mai 2024 au Palais de la nation, siège de l’institution président de la République démocratique du Congo (RDC).
Ce procès a duré trois mois, soit du vendredi 7 juin, date de la tenue de la première audience à la prison militaire Ndolo, au 3 septembre dernier. Ils ont en revanche 5 jours pour interjeter appel. Une vingtaine des prévenus dont 2 femmes ont été acquittés et doivent quitter immédiatement la prison militaire de Ndolo
Freddy lupata