Alors que la RDC a 64 ans depuis son accession à l’indépendance, les citoyens congolais n’ont pas des cartes d’identité nationale. Sous Kabila, le projet de briser cette malédiction de «sans papier» dans son propre pays n’a pas abouti. L’on parle de détournement dans les «placards».
L’arrivée du président Félix Antoine Tshisekedi au pouvoir, avait suscité, en effet, une espérance. Plus d’un des congolais ont renouvelé l’espoir de voir le pays s’engager dans une bonne direction. Avoir une carte d’identité nationale est aussi parmi les milliers d’attentes du peuple congolais.
En juin 2023, le président Tshisekedi a été photographié lors d’une cérémonie dans le centre de Kinshasa, montrant le premier prototype de carte d’identité Idemia. À cette occasion, il vantait les mérites d’une campagne d’enregistrement de masse à venir. Celle-ci n’a jamais eu lieu.
Même situation que son prédécesseur. Le projet portant sur la délivrance des cartes d’identité nationale est une véritable arnaque. Il est devenu l’un des dossiers les plus nauséabonds pour le régime Tshisekedi. L’on parle à la fois d’escroquerie et de détournement, voire de la mafia.
Dans ce bourbier de circonstances, le congolais lambda s’expose à lutte sempiternelle dont son esprit est frappé par la peur. Il redoute vaquer à ses préoccupations sachant que certains agents de sécurité exigent une carte d’identité.
En RDC, les cartes d’identité ne sont accessibles qu’à une petite clique de l’élite congolaise : des ministres, de hauts magistrats et des fonctionnaires. Les Congolais de la rue, eux, attendent toujours. Peut être jusqu’à ce que l’opinion sache qui sont derrière le carton du scandale en rapport avec la prétendue entreprise fictive qui a gagné le marché de la délivrance des cartes d’identité.
Docta sam