Au cours de la guerre du M23/RDF au Nord-Kivu, dans l’Est de la République démocratique du Congo, plus de 1 500 victimes des massacres et des bombardements aveugles ont déjà été inhumées, comme l’a annoncé l’un des survivants vendredi 02 août 2024 à l’agence congolaise de presse.
« J’ai fui la guerre à partir du territoire de Rutshuru, depuis le 21 juin 2022. Depuis ce jour-là, nous avons compté plus de 1.500 victimes déjà enterrées, qui sont mortes soit par des bombardements des terroristes du M23/ RDF soit suite aux mauvaises conditions de vie ici dans le camp des déplacés », a déclaré Mulengera Faustin, un survivant qui a indiqué à la même source avoir perdu les membres de sa famille dans la fuite de la guerre.
La République démocratique du Congo (RDC) n’en a pas fini avec ses conflits. Selon la récente enquête des Nations unies (ONU), des centaines de personnes perdent la vie dans ce conflit imposé par le régime de Kigali. En 2022, la même organisation a rapporté des morts lors du massacre de Kishishe et de Bambo. Un nombre minimal de 131 victimes, toutes civiles, ont été attaquées par le « Mouvement terroriste du 23 mars », plus communément appelé le M23. Ces évènements ont semé la terreur dans ces deux villages situés dans l’est du RDC et au moins 4000 familles ont trouvé refuge au camp de déplacés de Mungota à Kitshanga, toujours à l’est.
Rédaction