Est-ce le rattrapage d’une occasion manquée de règlement des comptes ou la contre-attaque du régime Tshisekedi face à une campagne politique ternissant son image ? La cours des évènements politiques lancent des signaux que le rideau séparant la politique et le droit serait enfin plier en RDC. Un mauvais présage, en effet, quand le président Tshisekedi affirme le déterrement des dossiers judiciaires dans un cimetière politique. Mais pourquoi revient-il sur ce qui a été enterré et justement dans son deuxième mandat ?
Plusieurs hypothèses sont émises pour répondre à toutes ces questions qui taraudent les esprits de plus d’un des congolais. La plus émergente dans le milieu politique proche du pouvoir, il s’agit d’une phase décisive de concentration du pouvoir de Félix Tshisekedi. Cette étape, selon ce qui se dit, consisterait à étouffer les ambitions manifestées par l’ancien régime de Joseph Kabila à reprendre aux affaires. La seule stratégie politique à ce niveau, serait donc de réchauffer les dossiers judicaires contre non seulement les collimateurs de ce régime précèdent, mais aussi son autorité Joseph Kabila.
Comme l’adage quand on veut les brebis on tape le berger, l’homme de Kingakati serait la cible de l’orientation politique de la justice congolaise donné par le président Tshisekedi « sortir les morts dans les placards ».
Dans le même ordre d’idée, l’hypothèse d’une contre-attaque politique face à une campagne visant coller le scandale et les détournements au régime de Tshisekedi est aussi émise. A ce sujet, le président de la République a laissé entendre « que les réseaux sociaux et certaines personnes mal intentionnés jettent en pâtures l’honneur de plusieurs personnalités politiques de son régime alors qu’il y a des bons résultats ». C’est dans cette logique qu’il également lancé fameuse phrase, « sortir les morts dans les placards…Pour que les congolais savent comment ils ont été trahis dans le passé ».
La situation politique du pays progresse à la vitesse d’une lutte dangereuse du pouvoir. Deux camps sont en lice. Le peuple congolais va comme toujours demeurer ce téléspectateur amorphe, victime, instrument politique d’une cause et écorché par le souci de l’amélioration de son quotidien normal mais devenu un idéal suite à une classe politique qui tient la fourchette satanique.
En plein deuxième mandat, Félix Tshisekedi a brisé le mythe d’un pouvoir maintenu par une tierce personne. Il a accusé l’ancien chef de l’Etat, Joseph Kabila de préparer une insurrection contre son pouvoir. Le régime de Kinshasa a enfin, accepter de fouiner dans le passé. Une option revêtant une dose politique, car le président Tshisekedi avait promis des son accession au pouvoir de ne pas le faire. « Sortir les morts dans les placards » comme l’a dit celui que ses militants de l’UDPS appellent « béton ».
S’il faudra fouiner, remuer et réchauffer que cela soit faits pour l’intérêt des congolais. Et surtout que la Démocratie et la justice ne soient pas des instruments politique qui enfoncera davantage la RDC dans le bourbier. Il na faudra pas les politiques puisse attiser le feu de la division et des crises politique qui ne feront que saboter et remettre le compteur à zéro des efforts de plus de 60 ans de l’indépendance.
Dorta Sam