Longtemps considéré comme un allié à l’abri des critiques, Tshilumbayi, le premier vice-président de l’Assemblée nationale, se retrouve désormais sous le feu des projecteurs. Une pétition circulerait dans les couloirs du Palais du peuple, et plusieurs signatures auraient déjà été recueillies, marquant ainsi un tournant dans la dynamique parlementaire.
Les accusations à l’encontre de Tshilumbayi sont graves. Il est notamment soupçonné de collusion avec Vital Kamerhe, une figure clé de la politique congolaise, qu’il aurait tenté de protéger. Ce lien a suscité de vives interrogations, notamment de la part du député Samuel Yumba, l’un des initiateurs de la pétition. Ce dernier ne manque pas de s’interroger : « Que faisait Tshilumbayi ce mardi avec Kamerhe, alors que Mboso, par exemple, s’était éclipsé ? »
Dans l’hémicycle, l’ambiance est électrique. Certains députés avancent que le camp de Christophe Mboso, deuxième vice-président de l’Assemblée nationale, pourrait être à l’origine de cette manœuvre visant à déstabiliser Tshilumbayi. Cette situation soulève des craintes d’un effet domino : une éventuelle riposte du camp de Tshilumbayi pourrait entraîner une contre-pétition visant Mboso lui-même, plongeant ainsi l’institution dans une spirale de règlements de comptes.
Cette affaire met en lumière les tensions croissantes au sein de l’Assemblée nationale, où les alliances se forment et se défont au gré des ambitions personnelles. Les jours à venir s’annoncent déterminants pour Tshilumbayi, qui devra naviguer habilement entre les accusations et les manœuvres politiques, tout en préservant son poste et son influence.
Rédaction