Kinshasa, 3 septembre 2025 – Le dialogue africain, initié par l’ancien président sud-africain Thabo Mbeki, prévu aujourd’hui en Afrique du Sud, se heurte à des obstacles administratifs et diplomatiques imposés par Félix Tshisekedi. Cette situation complique considérablement la tenue de l’événement, qui vise à réunir les acteurs politiques congolais pour discuter des défis du pays.
Des sources fiables révèlent que plusieurs figures de l’opposition congolaise n’ont pas reçu leur visa pour se rendre à Pretoria, malgré les invitations officielles émises par la Fondation Thabo Mbeki. Il semblerait que Kinshasa ait exercé des pressions discrètes sur l’administration sud-africaine pour retarder, voire bloquer, la délivrance de ces autorisations. Par ailleurs, certains opposants ont été empêchés de quitter l’aéroport de Kinshasa, illustrant ainsi les entraves mises en place.
À ce jour, aucune communication officielle n’a été faite concernant la tenue de cet événement crucial. Les analystes craignent que ce dialogue, s’il se tient dans de telles conditions, soit fortement affecté par l’absence de figures clés de l’opposition, compromettant ainsi sa portée politique et son efficacité.
Ce développement soulève des questions sur la volonté du gouvernement congolais de favoriser un véritable dialogue inclusif et sur son engagement envers les principes démocratiques en Afrique. Les observateurs internationaux et les partisans de la démocratie en République Démocratique du Congo appellent à une résolution rapide de cette situation pour permettre un dialogue constructif et apaisé.
Rédaction