Un nouvel acteur politique issu de la diaspora congolaise, le Lisanga des Élites pour le Renouveau du Kongo (LERK), a exprimé son opposition à la position de Corneille Nangaa et de son mouvement l’Alliance Fleuve Congo (AFC). Lors d’une conférence de presse tenue le weekend dernier en France, Blanchard Teta Mwamba, leader du LERK, a clairement signifié que son parti ne permettrait pas à l’AFC d’opérer librement au sein de la diaspora.
Dans son allocution, Blanchard Teta Mwamba a affirmé : « Dans le contexte géopolitique actuel, LERK ne permettra pas à l’AFC de Nangaa d’opérer librement au sein de la diaspora. Notre position est avant tout étatique et patriotique, excluant toute considération partisane. »
Ce positionnement marque une nouvelle fracture dans le paysage politique congolais, notamment au sein des mouvements d’opposition et de la diaspora. Le LERK se présente comme un défenseur de la social-démocratie, prônant l’intérêt collectif au détriment des ambitions personnelles et des stratégies économiques individuelles.
Un affrontement idéologique en vue ?
La montée en puissance du LERK dans les cercles de la diaspora pourrait contraindre l’AFC à redéfinir sa stratégie et son mode d’implantation. En insistant sur un engagement patriotique et étatique, le parti de Blanchard Teta Mwamba adopte une posture de fermeté face aux mouvements qu’il considère comme opportunistes.
Si Corneille Nangaa et l’AFC n’ont pas encore officiellement réagi à cette déclaration, l’affrontement entre les deux mouvements semble inévitable. Cette opposition reflète des tensions croissantes au sein de la diaspora congolaise, où différentes visions de l’avenir politique du pays s’affrontent.
Affaire à suivre…
