C’est ce que laisse entrevoir le point 3 du projet d’accord de paix récemment paraphé à Washington. Kinshasa y aurait accepté, sous certaines conditions, l’intégration de groupes armés non étatiques dans les Forces armées de la RDC (FARDC). Un processus délicat, déjà largement controversé à l’époque de Joseph Kabila, pourrait donc refaire surface dans les négociations à venir.
Pour rappel, une grande partie des cadres militaires du M23 étaient, avant la rébellion de 2012, des officiers de l’armée congolaise. Certains ont été radiés, d’autres arrêtés et condamnés dès 2014, comme Bernard Byamungu, Sultani Makenga, Willy Ngoma ou encore Imani Nzenze. La perspective de leur éventuel retour dans les rangs des FARDC risque d’alimenter de vifs débats au sein de l’opinion congolaise et de la classe politique.