Augustin Kabuya aurait-il acté que l’aventure du parti présidentiel, UDPS arrive à son terme ? Que cette crise entre cadres et militants, ne laisse, une fois encore, le parti au pouvoir dans le cheminement qui conduit à la chute du régime Tshisekedi ? Il y a tout lieu de le penser.
Alors que le président Félix Tshisekedi a laissé entendre que ces guéguerres au sein de l’UDPS manifeste l’esprit démocratique sans trouver une issue à cette crise, Augustin Kabuya vient de d’aplanir les collines des critiques négatives portées sur le régime Tshisekedi; en disant que « l’UDPS, sur qui reposait l’espoir de toute la population il y a des années, a tourné le dos à celle-ci pour ses propres intérêts ».
Coup de force contre son propre camp. En clair, il a dit haut ce qui pourrait se dire entre les quatre murs du bureau politique, loin des caméras et d’une presse agile à relayer les bonbons interne du parti présidentiel. Pourtant, les faits sont têtus. C’est sans doute la raison pour laquelle il a choisi opter pour l’identification de véritables membres de la convention disciplinaire. Oui, le désordre rime actuellement à l’UDPS. Mais, seul le président de la République, Félix Tshisekedi est capable de couper ce cordon qui lie l’UDPS au pouvoir et l’UDPS à l’opposition.
Augustin Kabuya le sait. Comme il se garde bien de rappeler que certains cadres au sein du parti militent pour des avantages et intérêts personnels. La crise le montre : un groupe de cadre l’accuse de népotisme.
La convention démocratique du parti (CDP) avait décidé, à l’issue d’une session extraordinaire, de relever l’élu de Mont-Amba de ses fonctions de secrétaire général et de le remplacer par son ancien adjoint, Déogratias Bizibu.
Docta sam