Vital Kamerhe, président de l’Assemblée nationale et figure centrale de l’Union sacrée, demeure muet face aux récentes initiatives du parti présidentiel, l’UDPS, visant à réviser la Constitution de 2006. Connu pour ses prises de position fermes, Kamerhe est pourtant resté discret sur un sujet qui suscite des passions et des inquiétudes au sein de la classe politique congolaise.
Des observateurs bien informés soulignent que l’ancien directeur de cabinet du président Félix Tshisekedi serait en réalité fermement opposé à cette révision constitutionnelle, malgré la pression exercée par certains proches du président sur les parlementaires pour soutenir ce projet. Cette situation crée une tension palpable au sein de l’Union sacrée, où les lignes de fracture sur la question de la Constitution commencent à apparaître.
Le silence de Kamerhe soulève des interrogations quant à sa stratégie. En tant que leader de l’Union pour la Nation Congolaise (UNC), sa position pourrait avoir des implications significatives sur l’avenir politique du pays. Alors que le président Tshisekedi cherche à solidifier sa majorité, l’opposition de Kamerhe pourrait contrecarrer les ambitions de révision, déjà contestées par de nombreux acteurs de la société civile.
Les jours à venir pourraient s’avérer décisifs pour le futur de cette question sensible. Les analystes politiques attendent avec impatience une éventuelle déclaration de Kamerhe, qui pourrait éclairer la dynamique interne de l’Union sacrée et la position du gouvernement face à ce projet controversé. Dans un contexte où la stabilité politique est primordiale, le choix de s’exprimer ou de rester en retrait pourrait avoir des répercussions considérables sur l’architecture politique en RDC.
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