Lors du XIXe Sommet de la francophonie qui s’est tenu le 4 octobre à Villers-Cotterêts, les tensions entre Emmanuel Macron et Félix Tshisekedi, président de la République démocratique du Congo (RDC), ont été palpables. Alors que le Rwanda est accusé de soutenir le M23, une rébellion active dans l’est de la RDC, Kinshasa a exprimé son mécontentement face à ce qu’elle perçoit comme une préférence de Paris pour Kigali.
Le langage corporel d’Emmanuel Macron lors de cet événement a révélé la distance qui existe entre les deux dirigeants. Les salutations entre Macron et Tshisekedi étaient courtoises mais froides, en contraste frappant avec l’accueil chaleureux réservé au couple présidentiel rwandais. Cette situation illustre les tensions sous-jacentes dans les relations entre la France et la RDC, exacerbées par le rôle du Rwanda dans le conflit congolais.
Les répercussions de ces dynamiques diplomatiques soulignent la complexité des relations internationales dans la région, où les enjeux de sécurité et de soutien politique sont particulièrement sensibles. Les observateurs notent que ces tensions pourraient avoir des implications durables pour la coopération entre la France et la RDC, ainsi que pour la stabilité de la région dans son ensemble.
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