Quelques semaines après que Augustin Kabuya, Secrétaire controversé du parti présidentiel, UDPS a lancé le débat d’un probable changement de la constitution dans l’opinion public en RDC, le président Felix Antoine Tshisekedi n’a pas attendu longtemps pour situer sa position quant à ce. Devant les boyomais dans la ville de Kisangani, il a affirmé etre du coté des congolais qui soutiennent ce changement.
Mais, le chef de l’Etat a reconnu implicitement que ce mouvement gigantesque pour la nation congolaise n’est pas une tache facile. D’une part, certains opposants, selon Tshisekedi, ont la main tendue vers l’extérieur cherchant des moyens pour déstabiliser le pays, et d’autre part, le pays fait face à la manipulation de sa population afin de semer le doute à ses bonnes intentions. Que faut-il faire, face aux obstacles béants contre ce projet politique de changer la constitution? Par un slogan en lingala, la langue la plus parlée dans la capitale Kinshasa, le président Tshisekedi s’est dit prêt à affronter tous les vents et marrés: » EYO EKOYA EYA ». ( advienne que pourra)
En effet, Quand le vin est tiré, il faut le boire. Mais cette métaphore semble inadaptée pour l’opposition en RDC face à l’intention manifeste du président Tshisekedi de changer la constitution. Ce vin tiré est prétendument amère. Plus l’on s’intéresse au changement de la constitution, et plus il est possible de penser au déverrouillage du délai du mandat présidentiel. sans ambages, dans les sphères de l’opposition congolaise, la première des images qui hante les politiciens congolais est sans doute celle d’un passage vers un mandat illimité du président Félix Tshisekedi au pouvoir.
A Kisangani, le discours du président Tshisekedi exprime un idéal de perfection pour une œuvre faite des mains humaines. il s’en dégage, qu’il soit latent ou non, que la politique congolaise se lance vers une cheminée dont l’issue suscite, à première vue de loin, non seulement l’angoisse mais aussi un trouble comme une consommation d’un bière dont la dose d’alcool est à cent pourcent près.
Le Discours de Kisangani semble une réponse du plein pouvoir du président congolais face à toute forme d’adversité. En le décrivant rapidement, on peut dire que il défie quiconque barrant le rail du pouvoir et du vouloir en RDC. Bien évidement, sauf le souverain primaire. Un indicateur claire du non-dit est ainsi perceptible, Que dis-je, audible : OYO EKOYA EYA ( advienne que pourra).
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