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vendredi, juin 27, 2025

Franck Diongo qualifie le discours de Félix Tshisekedi de « mascarade » et appelle à un renouveau politique

Le discours prononcé par le Président de la République Démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, ce mercredi 11 décembre 2024, n’a pas laissé indifférent le leader du Mouvement Lumumbiste Progressiste (MLP), Franck Diongo, qui a réagi avec virulence. Sur la plateforme X (anciennement Twitter), Diongo a qualifié l’allocution présidentielle de « mascarade » et de « farce mensongère », dénonçant un discours qu’il juge démagogique et insincère, sans solutions concrètes pour les problèmes auxquels la population congolaise fait face.

Pour Franck Diongo, le discours de Tshisekedi n’a pas su répondre aux attentes des Congolais. Selon lui, le Président a échoué à présenter des solutions tangibles aux défis économiques, politiques et sociaux du pays. Diongo voit dans ce discours une tentative d’« écran de fumée » pour dissimuler ce qu’il considère comme la « faillite de la République ». Il estime que le discours ne reflétait pas un véritable espoir pour le peuple congolais, mais plutôt une affirmation de l’« incompétence » du gouvernement actuel.

L’opposant ne se contente pas de critiquer le contenu du discours, mais s’attaque également à l’atmosphère qui a régné lors de cette séance parlementaire. Pour lui, ce n’était pas le discours du Président qui a fait vibrer l’hémicycle, mais l’« obéissance servile » des dirigeants politiques aux ordres du parti présidentiel. Il dénonce une soumission systématique des représentants de l’opposition et du parlement au pouvoir en place, ce qui, selon lui, dénote une dérive politique dangereuse.

Franck Diongo n’a pas non plus épargné l’hymne de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), le parti présidentiel. Selon lui, cet hymne a symbolisé la dérive du pays, transformant la République Démocratique du Congo en un « jouet » aux mains du parti au pouvoir. Il déplore ainsi la violation du principe fondamental du pluralisme politique, garanti par la Constitution, soulignant que la politique actuelle réduit le pays à une « dictature rampante ».

Diongo critique également la gestion de la session par le Président de l’Assemblée Nationale, qu’il qualifie d’« acteur central » d’une mise en scène qu’il considère comme pathétique. Selon lui, cela témoigne de la « capture totale de l’État » par le pouvoir en place, et de la fin de la démocratie dans le pays, une démocratie pour laquelle de nombreux Congolais ont sacrifié leur vie.

Dans ce contexte, Franck Diongo appelle à un renouveau politique immédiat. Il insiste sur le besoin urgent de « balayer cet édifice vermoulu » et de « reconstruire notre nation » en rétablissant les valeurs fondamentales de liberté et de justice. Pour lui, le discours du Président Tshisekedi n’a fait qu’aggraver la situation, enfonçant un « clou de plus dans le cercueil d’une République » qu’il juge désormais hors de portée du Président.

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