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vendredi, juin 27, 2025

Réforme constitutionnelle en RDC : Jean-Michel Sama Lukonde appelle à l’arrêt des commentaires après le discours de Félix Tshisekedi

Le président du Sénat, Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge, a déclaré que toute autre discussion sur les réformes constitutionnelles en République Démocratique du Congo devenait « inopportune » à la suite des précisions apportées par le chef de l’État, Félix Tshisekedi, lors de sa dernière adresse à la nation. Cette déclaration a été faite le dimanche 15 décembre 2024, à l’occasion de l’allocution de clôture de la session ordinaire de septembre 2024 du Sénat.

Une position claire du chef de l’État

Sama Lukonde a souligné que le discours du président Tshisekedi avait apporté une « clarté » nécessaire sur la question des réformes constitutionnelles, rendant tout commentaire supplémentaire désormais inutile. Selon lui, la prise de position du chef de l’État sur cette question étant suffisamment explicite, il n’y a plus lieu de poursuivre les discussions à ce sujet.

« Le Sénat, en tant qu’organe représentatif, reste ouvert à un cadre de réflexion sur la constitution de la RDC. Toutefois, après la clarté de la question à la suite du discours du chef de l’État de la nation, tout autre commentaire devient inopportun », a-t-il déclaré, marquant ainsi la position de son institution.

Un cadre de réflexion sur la Constitution

Bien que le président du Sénat ait précisé que les débats sur les réformes constitutionnelles étaient désormais clos à la lumière des propos du président Tshisekedi, il a réaffirmé l’engagement du Sénat à participer activement à la mise en place d’un cadre de réflexion sur l’évolution de la Constitution. Cela reflète la volonté de l’institution de rester impliquée dans le processus constitutionnel tout en respectant les lignes directrices établies par le chef de l’État.

Une session productive

Avant de clore cette session ordinaire, les sénateurs ont adopté plusieurs textes importants. Parmi les lois votées figurent la Loi de finances pour l’année 2025, la Convention de crédits syndiqués, la loi d’Habilitation du gouvernement et l’Ordonnance-Loi n° 24/020. Ces décisions témoignent de la volonté du Sénat de poursuivre sa mission législative et d’accompagner le gouvernement dans ses réformes économiques et administratives, malgré les débats politiques sur la Constitution.

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