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vendredi, juin 27, 2025

Delly Sesanga appelle à la démission de Félix Tshisekedi face à la crise sécuritaire

Alors que la situation sécuritaire et humanitaire se dégrade de manière dramatique dans l’est de la République Démocratique du Congo (RDC), des voix s’élèvent pour exiger la démission du président Félix Tshisekedi. Parmi elles, celle du député national Delly Sesanga, qui estime que cette option est une disposition constitutionnelle et une responsabilité morale face aux échecs enregistrés.

Dans un entretien accordé à ACTUALITE.CD ce lundi 31 mars 2025, Delly Sesanga a rappelé que le chef de l’État lui-même avait placé la restauration de la paix à l’est du pays comme un indicateur clé de la réussite de son mandat. « Aujourd’hui, après plusieurs initiatives infructueuses, nous nous retrouvons dans une impasse avec une débâcle militaire, une confusion diplomatique préjudiciable au pays et une unité nationale affaiblie », a-t-il déploré.

Le parlementaire estime que les décisions du président Tshisekedi ont compromis la défense, la souveraineté et l’intégrité du territoire national. « S’il est responsable, il devrait tirer les conclusions de cette défaillance et envisager sa démission. La démission ne doit pas être un tabou, c’est un devoir constitutionnel pour mettre fin à un mandat défaillant », a-t-il martelé.

Une démission exclue par le camp présidentiel

De son côté, la mouvance présidentielle rejette fermement toute idée de démission. Augustin Kabuya, secrétaire général de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), a assuré, lors d’une rencontre le 18 février 2025, que le chef de l’Etat ne quittera pas le pouvoir avant la fin de son mandat.

Depuis la chute de Goma, capitale provinciale du Nord-Kivu, aux mains de la rébellion du M23 soutenue par l’armée rwandaise, plusieurs acteurs internes et internationaux plaident pour un dialogue national. L’église catholique et l’église protestante ont initié des consultations avec la classe sociopolitique pour tenter de trouver une issue à cette crise. Cependant, l’UDPS rejette cette démarche, affirmant que « l’église n’a pas vocation à prendre des initiatives politiques » et préfère s’en tenir aux processus régionaux de Luanda et Nairobi.

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