La Banque Centrale du Congo (BCC) a exposé, dans son dernier rapport de conjoncture économique, les événements économiques récents qui ont marqué l’économie nationale entre le 12 et le 19 juillet 2024.
La BCC souligne d’emblée que la gestion des finances publiques est caractérisée par l’effort de collecte des recettes par rapport aux prévisions budgétaires et aux engagements pris dans le cadre des contrats de performance.
Pour le mois de juillet en cours, le plan de trésorerie de l’État prévoit un excédent de 71,8 milliards de CDF, principalement grâce aux recettes anticipées provenant du premier acompte provisionnel de l’impôt sur les bénéfices et profits (IBP), dans un contexte de contrôle des dépenses publiques. Les recettes prévues sont de 2 762,7 milliards de CDF et les dépenses à engager s’élèvent à 2 690,9 milliards de CDF.
Jusqu’au 19 juillet, l’exécution du plan de trésorerie de l’État affiche un déficit de 77,9 milliards de CDF, couvert intégralement par une partie des réserves de trésorerie précédemment constituées. Il est noté par la première institution financière que cette situation pourrait évoluer positivement avec les ressources attendues lors de cette période fiscale.
La note de conjoncture économique au 19 juillet indique que les régies financières ont collecté un total de 1.236,0 milliards de francs congolais, représentant un taux de réalisation de 44,7 % par rapport aux prévisions mensuelles.
Selon les données de la BCC, on constate que les recettes issues des impôts directs et indirects (DGI) se sont élevées à 671,1 milliards de CDF au lieu des 1.839,0 milliards prévus. Les revenus provenant des droits d’entrée et de sortie ainsi que des accises (DGDA) ont atteint 333,4 milliards de CDF contre une prévision de 574,9 milliards. Les recettes générées par la parafiscalité, supervisées par la DGRAD, se sont établies à 231,2 milliards de CDF, en deçà des 332,5 milliards projetés.
Il convient de noter que les trois régies financières, à savoir la DGI, la DGDA et la DGRAD, ont respectivement mobilisé 54,0 %, 27,0 % et 19,0 % du total des recettes. Pendant la période examinée, les dépenses publiques, incluant l’amortissement de la dette, ont été effectuées à hauteur de 1.313,9 milliards de CDF, soit un taux d’exécution de 48,8 %. Les recettes provenant des droits d’entrée et de sortie ainsi que des accises (DGDA) se sont élevées à 333,4 milliards de CDF, alors qu’elles étaient prévues à 574,9 milliards.
Concernant les recettes de la parafiscalité, gérées par la DGRAD, elles ont atteint 231,2 milliards de CDF comparativement à une projection de 332,5 milliards.En termes de contribution, il y a lieu de souligner que les trois régies financières, à savoir : la DGI, la DGDA et la DGRAD ont mobilisé respectivement 54,0 %, 27,0 % et 19,0 % du total des recettes.
Au cours de cette période sous examen, l’autorité monétaire précise que les dépenses publiques, intégrant l’amortissement de la dette, ont été exécutées à hauteur de 1.313,9 milliards de CDF, soit un taux d’exécution de 48,8 %.
Les dépenses courantes, principalement dues au versement des salaires des agents et fonctionnaires de l’État pour un montant de 429,2 milliards de CDF, s’élèvent à un total de 914,0 milliards de CDF, soit 63,7 % de la masse salariale du mois. En outre, les décaissements liés aux frais de fonctionnement des institutions et ministères se chiffrent à 241,8 milliards de CDF, tandis que les subventions ont atteint 175,5 milliards de CDF.
« Les dépenses en capital ont été exécutées à hauteur de 318,3 milliards de CDF contre un montant prévisionnel de 567,1 milliards pour le mois », peut-on lire dans ce rapport.
Au 19 juillet 2024, la balance des opérations financières de l’État affiche un excédent de trésorerie de 438,7 milliards de CDF pour l’année en cours. D’après les estimations de la Banque centrale, en excluant l’appui budgétaire de 434,4 milliards de CDF, le Trésor laisse apparaître un excédent de 4,3 milliards. En résumé, les recettes publiques cumulées ont atteint 14 187,9 milliards de CDF tandis que les dépenses s’élèvent à 13 749,2 milliards.
Samuel Nakweti